A large corpus of Paolo’s music has survived for us through the ms. fonds italien 568 held in the Bibliothèque Nationale in Paris. Except for a Benedicamus and a Gaudeamus, all of his surviving works are polyphonic secular songs – madrigals and ballate – a corpus of around 60 pieces. Paolo is therefore among the Italian trecento composers who have left the largest surviving body of work – only Landini has left us more. But apart from the quantity, it is above all the exquisite quality of his music that we appreciate today.

Paoloʼs musical language is in tension between two poles: the eccentrically abstract and hypersensitive mannerism of late Gothic art, against the simple beauty and straightforward nature of the upcoming humanism of the Renaissance. For us as contemporary performers Paolo’s lyricism plays subtly with the balance between impression and expression, between serving and being served by the music.


Demachy fait partie de ces compositeurs dont l’histoire nous dit peu de choses. Il n’en demeure pas moins un des jalons de la tradition de la viole de gambe en France sous le règne de Louis XIV. Il fut selon Jean Rousseau (Traité de la Viole, 1687), élève de Nicolas Hotman (1610-1663) à l’instar de Sainte-Colombe (ca.1640-ca.1700).

Demachy nous a légué un unique recueil de 8 suites pour viole seule: Pièces de Violle en Musique et en Tablature, differentes les unes des autres, et sur plusieurs Tons. Elles contiennent deux livres, et sont les premieres qui jusques à present ayent paru au jour, publié à Paris en 1685. Cette publication est relativement importante car effectivement c’est la première qui présente des pièces pour viole seule, un an avant que Marais ne publie son premier livre.

Cet enregistrement contient deux suites en tablature (les suites en ré majeur et ré mineur) et deux autres en notation traditionnelle (les suites en sol majeur et sol mineur) qui suivent le modèle classique de la suite de danses à la française de la fin du XVIIe siècle.

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