England came late to the trend of Lute Song, but embraced it in a way that proved to be more fruitful and influential than in the rest of Europe. This was mainly due to the figure of John Dowland, one of the greatest song composers of any age and the main inspiration behind this recording.


Jusqu’à la fin du XVe siècle, l’accompagnement au luth d’une poésie s’improvisait en fonction de la métrique du poème. Il nous est par conséquent impossible de reconstituer cette pratique puisque nous n’en possédons aucun exemple noté. A la fin du XVe siècle, en substituant les doigts de la main droite au plectre, les Italiens inventèrent un moyen de rendre le luth polyphonique. Grâce à cette nouvelle pratique, un chanteur pouvait interpréter seul des chansons polyphoniques existantes (pour la plupart des frottoles et plus tard des madrigaux) tandis que le luth se chargeait de toutes les autres voix ou de certaines d’entre elles. Cette évolution marqua le début du lute song, genre nouveau dont l’usage s’étendit dans toute l’Europe au XVIe siècle.

Quoique l’Angleterre ne se soit jointe que tardivement à cette mode, c’est pourtant là que le genre connu son apogée et ce grâce à la personnalité marquante de John Dowland, l’un des plus grands compositeurs de tous les temps et principale source d’inspiration de cet enregistrement. Bien que de nombreux lute songs, souvent de véritables chefs-d’oeuvre, aient été crées par des contemporains de Dowland, aucun de ces compositeurs n’égalait son niveau en matière d’originalité, de qualité et d’inspiration. Nous avons cependant pris soin d’inclure quelques pièces des compositeurs les plus accomplis (Francis Pilkington, Philip Rosseter, Michaell Cavendish, Robert Jones, Thomas Campion et Robert Johnson) afin de donner à l’auditeur une vue d’ensemble sur le lute song anglais en tant que genre.

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