The 20th-century revival of the recorder began very much in England – on the one hand thanks to the discovery of historical instruments, and on the other hand due to the presence of players who belonged to an uninterrupted tradition. The recorder player Patrick Denecker and his ensemble La Caccia invite us to discover the instrument through the medium of a dynasty of composers originally from Ghent, who played an important part in English musical life.


La confusion qui règne au sein de la dynastie des Loeillet à Gand provient de deux de ses illustres représentants, cousin de surcroît, qui portent le même prénom : Jean-Baptiste. L’aîné d’entre eux fit carrière à Londres et se fit appeler John of London (John Loeillet of London). Il aurait joué un rôle prépondérant dans la vie musicale de l’époque et aurait introduit l’œuvre de Corelli en Angleterre.

L’autre Jean-Baptiste, appelé Loeillet de Gant, fils d’un violoniste – maître d’orchestre – vécut d’abord à Gand, puis, plus tard, s’installa avec son père à Bordeaux. En service chez l’archevêque et compositeur Paul-François de Neufville de Villeroy à Lyon, il y mourut jeune. Il laisse quatre volumes contenant ses 48 sonates pour flûtes à bec. D’abord parus à Amsterdam, ils furent réédités ultérieurement à Londres. Les éditions d’Amsterdam étaient toutes dédiées à des membres de la noblesse française. Ces sonates à l’italienne présentent la forme quadruple de la sonata da chiesa.

La contribution des Loeillet à la tradition anglaise de la flûte à bec fut considérable.

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